Si l'accord est signé au Caire, c'est parce qu'il n'existe pas de gazoduc entre Israël et l'UE, ce qui oblige le gaz israélien à transiter par l'Egypte afin de rejoindre le Vieux Continent.
Les représentants du ministère israélien de l'énergie doivent également rencontrer aujourd'hui, le ministre du pétrole et des ressources naturelles égyptien et la représentante de l'UE pour les questions énergétiques dans le cadre de l'East Mediterranean Gas Forum qui regroupe l'Italie, la Grèce, Chypre, l'Egypte, Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne.
Ce forum avait été créé en 2019 pour promouvoir la coopération régionale sur le plan de l'exploitation et de la fourniture de gaz naturel.
En 2021, le forum a été transformé en organisation internationale. La France en est devenue membre, les Etats-Unis, l'Union européenne et la banque mondiale y sont observateurs.
Il y a un mois, la ministre Elharrar avait informé qu'elle revenait sur sa décision de stopper les forages pour rechercher du gaz naturel en mer. Elle avait expliqué ce revirement par la guerre en Ukraine et l'opportunité pour Israël de devenir le fournisseur de l'Europe. Elle a, également, toujours insisté sur le fait que le marché local israélien aurait la priorité quant à l'approvisionnement en gaz en provenance des gisements situés dans les eaux territoriales israéliennes.