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Les chiffres de la saisie des armes illégales dans le secteur arabe sont impressionnants. Depuis le mois de janvier, 60000 armes ont été trouvées: pistolets, fusils, grenades, etc. La police trouve de tout. Une bonne partie de cet armement a été dérobée à Tsahal, une autre provient de casse dans des sociétés de sécurité ou encore de cambriolages dans des domiciles privés.
L'année dernière, à la même période, ce sont 40000 armes qui avaient été saisies. La présence policière est plus déterminée et efficace mais on note aussi une augmentation, dans l'absolu, du nombre d'armes qui circulent illégalement dans le secteur arabe israélien. La police est effarée de la quantité d'armes illégales: de plus en plus d'Arabes israéliens cherchent à se procurer une arme, malgré les prix très élevés sur le marché noir, pour se défendre au sein même de leur société. Les données fournies par la police montrent que plus de 90% des activités criminelles dans le pays sont le fait d'Arabes israéliens alors qu'ils ne représentent que 20% de la population totale.
La problématique de la violence et de la criminalité dans le secteur arabe est un des grands casse-têtes des hommes politiques et des forces de l'ordre. Cela fait des années que des solutions sont cherchées pour endiguer le phénomène, sans grand succès. Si le gouvernement Bennett-Lapid avait annoncé une diminution de la criminalité arabe au mois de mai dernier, celle-ci est repartie en flèche au mois de juin, avec plusieurs assassinats à l'intérieur de la société arabe.
Une des voies utilisées pour remédier à ce problème est le développement des localités arabes, parallèlement à l'augmentation de la pression policière. Ainsi, hier (lundi), le gouvernement a annoncé l'allocation de 200 millions de shekels à la localité de Jisr Az Zarka, au nord de Césarée. Ce budget doit servir à développer les infrastructures de transports dans ce village arabe qui est considéré comme l'un des plus pauvres du pays.