Société

600 internes ont démissionné

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25 août 2022

ParIsraJ

600 internes ont démissionné
Ray Bitton\nPhoto by Avshalom Sassoni/Flash90

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Ils sont 600 internes en médecine à avoir mis leur menace à exécution. Ils ont présenté aujourd'hui leur lettre de démission pour protester contre leurs conditions de travail et l'absence de volonté politique de remédier au problème.

Les internes peuvent effectuer jusqu'à 26 heures de garde d'affilée. Ils demandent que ces horaires soient réduits à 14 ou 16 heures. Malgré les promesses du ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, rien n'a été fait et le ras-le-bol a gagné les rangs de ces professionnels qui ont décidé de frapper fort.

Les internes estiment que leur métier qu'ils aiment par-dessus tout et leur volonté d'aider et de soigner se heurtent à une réalité qui les empêche d'atteindre ces objectifs et qui pourrait être changée. Ces horaires causent des dommages aux internes eux-mêmes, épuisés mentalement et physiquement mais aussi aux patients dont ils doivent s'occuper.

Dr Ray Bitton, qui est à la tête du syndicat des internes Mirsham et qui mène la lutte depuis des mois maintenant s'est adressée au Premier ministre, Yaïr Lapid, à la ministre de l'économie, Orna Barbibaï et au ministre des Finances, Avigdor Liberman: ''Ces lettres de démissions qui sont déposées aujourd'hui d'une main tremblante sont un acte d'accusation pour abandon. Le gouvernement a clairement décidé de délaisser les internes et le système de santé public. Cette lutte est celle de tous les citoyens israéliens qui ne veulent pas être soignés par des médecins qui sont debout depuis 22 heures. Il s'agit d'un devoir moral envers nous et envers le public. Vous vous y êtes engagés''.

Elle poursuit: ''Nous espérons que le gouvernement israélien va se ressaisir avant que les démissions n'entrent en vigueur. Faites passer maintenant les 66 millions de shekels nécessaires pour ouvrir d'autres postes dans la périphérie et dans les hôpitaux du centre du pays, comme vous l'aviez promis. Faites le maintenant et pas après les élections. Nous attendons tous que vous mettiez un terme à cette injustice''.

 

 

 

 
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