Près de quatre mois après la mort de la journaliste d'Al Jazeera, Shireen Abou Akleh, lors d'affrontements entre Tsahal et des terroristes à Djénine, l'armée israélienne a publié les résultats de son enquête.

D'après les conclusions de cette enquête, Abou Akleh a très probablement été tuée par les tirs d'un soldat de l'unité Douvedevan suite à une erreur de jugement de sa part.

Il convient de remettre les événements dans leur contexte: les échanges de feu étaient nourris et la journaliste et son équipe s'étaient placés au milieu du champ de bataille. La confusion qui régnait sur place rendait difficile l'identification des personnes sur place.

 

Dans un premier temps, l'enquête de Tsahal avait conclu à l'impossibilité de définir l'origine du tir.

Pourtant le Chef d'état-major, Aviv Kohavi, avait demandé à approfondir les investigations.

Rappelons aussi que Shireen Abou Akleh possédait la nationalité américaine et que l'administration américaine était impliquée dans les discussions autour de l'enquête.

Ce soir, le Chef d'état-major a tenu à renouveler son soutien aux combattants qui étaient sur place ce jour-là tout en regrettant que des civils aient été victimes collatérales des événements.

Sans surprise la famille d'Abou Akleh s'est félicité de ces conclusions qui selon ses dires confirment que Shireen a été "assassinée" par Israël.