Vie politique

L’objectif d’Ahmed Tibi et celui de Mansour Abbas

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2 octobre 2022

ParIsraJ

L’objectif d’Ahmed Tibi et celui de Mansour Abbas
Photo by Yonatan Sindel/Flash90

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Le chef du parti Ta'al, Ahmed Tibi, n'exclut pas de participer à une éventuelle coalition dirigée par la gauche. Il se dirait même prêt à recommander Yaïr Lapid auprès du Président pour le poste de Premier ministre au lendemain des élections.

D'ailleurs, il l'avait déjà fait lors des précédentes élections ''pour empêcher Netanyahou de rester au pouvoir'', selon ses explications.

Concernant ses ambitions s'il devait faire partie de la coalition gouvernementale, Tibi précise: ''J'ai des rêves beaucoup plus intéressants que celui de porter le costume de ministre. Je veux vraiment peser. Je serai heureux de recevoir la présidence de la commission Economie de la Knesset''.

Les sondages donnent son parti associé à celui de Hadash d'Ayman Oudeh, quatre mandats, soit un score proche du seuil d'éligibilité. Les enquêtes d'opinion au sein du secteur arabe montre un faible enthousiasme des électeurs et elles prédisent un taux d'abstention élevé. Ainsi, les partis arabes oscillent tous autour du seuil d'éligibilité, celui de Balad - invalidé par la commission électorale, en attente de la décision de la Cour suprême après avoir fait appel - en est même loin.

L'absence de représentation arabe dans la prochaine Knesset est même évoquée par certains observateurs politiques face à ce désintérêt croissant de la population arabe pour les élections. Les leaders restent, quant à eux, optimistes. Interrogé sur la chaine N12, Mansour Abbas, chef de Ra'am, a souligné que son parti était toujours sous-estimé dans les sondages. ''Si quand ils nous donnaient sous le seuil d'éligibilité, nous avons obtenu 4 mandats, alors je pense qu'aux prochaines élections nous aurons au minimum 6 mandats''.

Abbas, qui fait partie de la coalition actuelle, s'est défini comme membre à part entière du bloc ''du changement'', celui de Lapid et Gantz. Il a reconnu vouloir passer au stade supérieur dans sa participation et a dit ne pas exclure de demander un poste de ministre s'il faisait partie de la prochaine coalition.
Il a souhaité que ses collègues de Hadash et Ta'al réussissent à passer le seuil d'éligibilité.
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