Selon les premiers éléments, Tsahal a indiqué qu'il existait une ''forte probabilité'' pour que ce soit l'un des combattants de l'unité des gardes-frontières qui ait tiré, involontairement, sur la jeune fille.
L'armée a précisé que la victime est soupçonnée d'avoir porté assistance à des terroristes qui tiraient en direction des combattants israéliens venus arrêter des suspects à Djénine. C'est la raison pour laquelle elle a été prise pour l'un des leurs.
''La théorie selon laquelle les forces de sécurité ont tiré volontairement sur des innocents est absurde et sans fondement. Les forces de sécurité continueront à enquêter pour faire toute la lumière sur l'incident. Tsahal regrette toute atteinte contre des innocents, y compris lorsqu'ils se trouvent sur des terrains de bataille à proximité d'hommes armés. Les forces de sécurité continueront à agir pour déjouer les actions terroristes partout où cela sera nécessaire tout en s'efforçant de ne pas porter atteinte à des innocents'', a précisé l'armée israélienne.
Cet après-midi (lundi), Yaïr Lapid, le Premier ministre israélien, a exprimé sa tristesse suite à la mort de cette jeune Palestinienne et a adressé ses condoléances à sa famille. Le Premier ministre Lapid a insisté sur la confiance totale qu'il avait dans les soldats de Tsahal et dans les forces de sécurité.
Cet événement intervient alors que Virginia Gamba, envoyée spéciale de l'ONU, est en Israël pour, justement, enquêter sur l'attitude de l'armée israélienne face aux enfants Palestiniens (de 0 à 17 ans).
Mohammad Shtayyeh, le Premier ministre palestinien s'est saisi de la mort de cette jeune Palestinienne pour exiger de Viriginia Gamba d'inclure Israël dans la ''liste noire'' des pays en zone de guerre qui maltraitent les enfants, aux côtés de Boko Haram et de Daesh.
''La mort de l'enfant Jana Zakarneh, est un crime qui vient s'ajouter aux autres crimes odieux contre des enfants perpétrés par les soldats de l'occupation'', a écrit Shtayyeh à la secrétaire adjointe de l'ONU.
Gamba doit rencontrer des familles palestiniennes dont des enfants ont été tués en Judée-Samarie ainsi que différents responsables israéliens du ministère des Affaires étrangères, de la police et de Tsahal, y compris le Chef d'Etat-major, Kohavi.