Hier soir (dimanche), des manifestants ultra-orthodoxes ont protesté, dans le quartier de Méa Shéarim à Jérusalem, contre un magasin de téléphones dans leur quartier qui ne possède pas de certificat de cacherout. En d'autres termes, ce commerce propose des produits cellulaires qui ne répondent pas tous aux exigences de certaines communautés orthodoxes, dont celle qui manifestait hier.

 

Dans un premier temps, la police s'est attachée à permettre la manifestation et à assurer son bon déroulement. Puis les manifestants ont tenté de vandaliser le commerce contre lequel ils protestaient. Les policiers se sont alors interposés. Ils ont été victimes de jets d'oeufs et de gaz lacrymogène, ce qui a entrainé une riposte de leur part.

Les événements ont dégénéré avec des gestes violents de la part des manifestants et de la police. Lorsque l'officier de police a ordonné de disperser la manifestation, les personnes présentes ont refusé d'obtempérer. La police montée est alors arrivée obligeant les réfractaires à battre en retraite.

Les images qui ont été diffusées de cette manifestation montrent une ambiance très tendue et violente. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a demandé au chef de la police, Kobi Shabtaï, un rapport sur le déroulé des événements afin de comprendre pourquoi les policiers ont fait usage de la violence hier soir.

 

Le porte-parole de la police a déclaré après la manifestation d'hier: ''La police continuera à garantir la liberté de manifester dans le cadre du respect de la loi. Elle ne permettra pas le vandalisme, la violence et toute tentative de nuire à des commerçants, des citoyens ou des policiers''.