Hier soir (jeudi), les manifestations organisées contre le gouvernement et la réforme judiciaire à Jérusalem ont dégénéré: des pneus ont été brûlés devant la maison du Premier ministre, le tramway a été bloqué et la route numéro 1 aussi.

La police, présente sur place, a laissé faire, ce qui a contrarié le ministre Ben Gvir.
Il a convoqué dès hier soir, le commandant de la région de Jérusalem, Doron Tordjman, après ce qu'il a qualifié de "perte de contôle de la police dans la capitale face à une bande d'anarchistes''.
Kobi Shabtaï a peu apprécié la convocation de son subordonné par le ministre, sans passer par son autorité et a regretté la publication dans la presse.

Ce matin la tension de retombe pas entre les deux hommes. Le ministre Ben Gvir a annoncé la création d'une équipe spéciale composée de trois anciens commandants de la police pour, selon ses mots, ''aider le chef de la police qui a du mal à faire face à la situation''. Il a précisé que le manque de contrôle de la police n'était pas uniquement à Jérusalem mais aussi dans plusieurs autres endroits du pays, comme à Guedera ou à Nazareth, là où le crime organisé est important.