
Dans le village de Haris, près d'Ariel, les forces de Tsahal ont détruit la maison de Muhamad Tsouf, qui avait perpétré l'attentat dans la zone industrielle d'Ariel au mois de novembre dernier. Trois Israéliens avaient été assassinés lors de cet attentat au couteau et à la voiture bélier - Motty Ashkénazy, Michaël Ladygin et Tamir Amihaï - et quatre autres blessés.
Dans le village de Hajjah près de Qalqilya, la maison du terroriste, Younès Ilan, a été détruite. Il avait commis l'attentat qui avait coûté la vie à Shalom Sofer, poignardé dans le village arabe de Fundunq, au mois d'octobre dernier. Il avait succombé à ses blessures deux semaines plus tard.
Lors de ces deux opérations, les forces de Tsahal ont été prises à partie par des émeutiers arabes qui leur ont jeté des mortiers, des pneus en flammes et des pierres. Les combattants israéliens ont répliqué en utilisant des moyens de dispersion de foule. Aucun blessé n'est à déplorer dans les rangs israéliens.

Si ces destructions interviennent plusieurs mois après les attentats c'est en raison des recours déposés par les familles des terroristes contre la décision de détruire leur maison. Le Cour suprême a rejeté ces demandes, ce qui a permis aux forces de sécurité de procéder à ces destructions.
