Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.
Le parti d'Itamar Ben Gvir, Otsma Yehoudit, durcit le ton face à ses partenaires de la coalition et en particulier le Likoud.
Après le boycott des votes à la Knesset, tant que ''le gouvernement n'appliquera pas une vraie politique de droite'', ce sont désormais les deux commissions parlementaires dirigées par des députés d'Otsma Yehoudit qui ne seront pas réunies jusqu'à nouvel ordre.
Ainsi tous les débats au sein de la commission de Sécurité nationale, dirigée par le député Tsvika Fogel, et ceux de la commission du fonds des citoyens d'Israël, dirigée par Limor Son Har Meleh, ont été suspendus.
Le parti de Ben Gvir entend perturber le travail de la coalition afin de montrer son mécontentement face aux réponses sécuritaires du gouvernement, jugées trop timides. ''Le gouvernement d'Israël doit passer de la retenue à l'attaque. Il doit prendre des initiatives, aller au contact, adopter les valeurs de la droite'', a déclaré hier le ministre Ben Gvir.
Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, tente de trouver un compromis afin de calmer les esprits au sein de sa coalition qui doit absolument voter le budget 2023-2024 d'ici la fin du mois de mai, si elle ne veut pas que la Knesset soit dissoute.
Betsalel Smotrich, l'acolyte de Ben Gvir avec lequel il avait fait liste commune pour les élections, s'est désolidarisé de ce dernier: ce n'est pas en menaçant de faire tomber le gouvernement que l'on incite au changement, estime-t-il.