Sur fond de tensions autour du vote du budget, le Premier ministre a déclaré devant les centaines de personnes présentes dont les ministres Smotrich, Ben Gvir et Poroush: ''Je voudrais dire à mes amis de la coalition, nous n'avons pas et nous n'aurons pas de meilleur gouvernement que celui-là. Un gouvernement national, offensif, qui se préoccupe de l'héritage d'Israël, de la présence juive partout, du peuple d'Israël et de l'avenir d'Israël. Il est temps d'en finir avec les menaces, les boycotts, de redescendre des arbres. Tout le monde doit travailler ensemble et voter le budget pour le peuple, pour la présence juive en Israël, pour la terre d'Israël et pour la Torah d'Israël''.
Le ministre de Jérusalem, Meïr Poroush (Yahadout Hatorah) a répondu au Premier ministre lors de sa prise de parole : ''En effet, ce gouvernement est bien meilleur que tous ceux qui ont dirigé le pays ici auparavant. Mais notre engagement envers la Torah doit se traduire en actes et non uniquement en paroles. Si tel était le cas lors nous voterons le budget''.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a lui aussi choisi de consacrer une partie de son discours aux propos de Netanyahou: ''J'aime beaucoup le Premier ministre mais il a dit une chose importante dans son discours: ''redescendez de l'arbre''. Monsieur le Premier ministre, les éliminations ciblées ne sont pas un arbre. Monsieur le Premier ministre, la réforme judiciaire n'est pas un arbre. La présence juive partout en Judée-Samarie n'est pas un arbre. L'évacuation de Han El Ahmar n'est pas un arbre. Confisquer les téléphones aux terroristes en prison n'est pas un arbre. Nous pouvons le faire. Par notre force, par notre volonté, par nos prières. Nous avons un gouvernement de droite, nous n'avons pas le droit de passer à côté. Ce gouvernement doit remplir cette grande mission, être totalement de droite, préserver notre pays et lui garantir la sécurité et la souveraineté''.

Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, lui aussi visé par les paroles du Premier ministre, n'a, quant à lui, pas souhaité évoquer ce sujet lors de son discours hier soir.