Alors que neuf personnes ont été blessées dans un attentat contre des civils à Tel Aviv, que deux personnes sont toujours entre la vie et la mort, et qu'une femme enceinte fait partie des blessés graves, la Croix Rouge internationale a choisi de condamner l'opération israélienne à Djénine, sans un mot pour les victimes civiles israéliennes. La Croix Rouge est, par ailleurs, restée silencieuse lors des attentats qui ont précédé l'opération à Djénine.

 

Dans un communiqué publié cet après-midi, l'organisation se dit ''très inquiète de l'intensification de la violence armée à Djénine, ces deux derniers jours. Chaque minute qui passe dans cette violence permanente met en danger des vies, des maisons, des services vitaux et les infrastructures des habitants. Les forces de sécurité israéliennes doivent garantir à la population de Djénine un accès libre aux services de santé, à l'eau et à la nourriture et leur permettre de se mettre à l'abri''.

 

L'armée israélienne poursuit pour le deuxième jour consécutif son action anti-terroriste à Gaza. Un nombre important d'armes a été confisqué.

Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, et le ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont déclaré après une réunion sur la situation à Djénine dans la base de Salem au nord de la Samarie, évoquant l'attentat de cet après-midi à Tel Aviv: ''Ceux qui pensent qu'un tel attentat va nous dissuader de poursuivre notre lutte contre le terrorisme, se trompent. Ils ne connaissent pas la détermination de l'Etat d'Israël. En ce moment même, nous terminons la mission à Djénine et je peux vous dire que cette action de grande envergure ne sera pas unique''.