Rappelons que ce dernier, commandant de la police de la région de Tel Aviv, a été muté à un autre poste par le Chef de la police Shabtaï. Il avait décidé de traiter les troubles à l'ordre public occasionnés par les manifestants contre le gouvernement, avec tolérance. Eshed a refusé sa mutation et a annoncé sa démission de la police, en accusant Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale, de l'avoir révoqué pour des raisons politiques et uniquement pour avoir ''refusé de déclencher une guerre civile''.
Eizenkott souligne qu'il s'agit d'un ''événement exceptionnel, qu'un commandant en fonction obtienne l'autorisation d'être interviewé par la presse''. Il a ajouté: ''Je ne suis pas très à l'aise avec le fait qu'il tienne ce genre de discours en portant l'uniforme''.
Ce mélange des genres a été relevé par plusieurs observateurs qui ont noté son caractère inédit et problématique. D'ailleurs Ben Gvir a réagi en souhaitant à Eshed ''bonne chance pour les prochaines élections dans un des partis de gauche''.
Eizenkott a également fait part de ses réticences face aux méthodes employées par les manifestants: ''Je n'aime pas beaucoup le blocage des axes centraux de circulation. Le gouvernement porte la responsabilité de faire appliquer la loi et l'ordre avec intelligence. En regardant les six derniers mois, je pense qu'il y parvient, malgré toutes les critiques que l'on peut formuler envers lui''.
Il demande néanmoins le limogeage de Ben Gvir, qui a, selon lui, ''échoué sur tous les plans''.
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