La police et le Parquet rejette ces accusations et expliquent que l'accident était inévitable: le petit garçon a surgi sur la route en dehors d'un passage piéton.
La famille demande que justice soit rendue à Refaël, elle estime que si la conductrice s'était arrêtée et avait appelé les secours, Refaël serait sûrement encore en vie. Elle souhaite aussi que certains éléments, encore obscurs, selon elle, soit éclaircis.
La semaine dernière, lors d'une manifestation pour demander ''Justice pour Refaël'', un policier avait été poignardé. La mère du petit avait demandé de continuer à manifester mais sans violence.
Malgré cet appel, la manifestation de ce soir (mercredi) a dégénéré. Outre le blocage du périphérique Ayalon, des manifestants ont allumé des feux, certains ont jeté des pierres et des bouteilles incendiaires sur les policiers et sur des passants. D'après la police, un policier a été blessé par une pierre et un passant par une bouteille incendiaire.

La députée Tsega Melaku (Likoud), qui est née en Ethiopie et a fait son alya, il y a 40 ans, a participé à la manifestation. Elle dénonce le racisme anti-éthiopien qui existe en Israël, se rappelant de ce qu'elle a subi en arrivant: ''Nous avons donné notre sang et il a été jeté à la poubelle, nous avons organisé des manifestations mais cela n'a pas pris fin avec ma génération, mes enfants sont nés ici et cela n'a pas pris fin avec leur génération. Et maintenant, c'est la troisième génération qui fait face à ce problème qui n'est pas le fait d'individus mais d'un racisme institutionnalisé''.