Cette absence a été soulignée par tous les médias qui y ont vu la preuve du manque de confiance et d'intérêt que porte le Premier ministre à son ministre de la Sécurité nationale. Il a été rappelé que Ben Gvir porte souvent des propositions jugées ''populistes'' et qu'il n'est pas rare qu'il s'accroche avec le ministre de la Défense, Gallant, lors de ces débats.
Le cabinet du Premier ministre se défend de toute arrière-pensée de ce style: ''Le débat ne portait pas sur des questions de sécurité intérieure. Toute tentative de créer la querelle entre le Premier ministre et le ministre de la Sécurité nationale est mensongère et volontaire pour nuire au gouvernement. Le Premier ministre et le ministre Ben Gvir continueront à travailler main dans la main pour le bien de tous les citoyens israéliens''.
En effet, les sujets traités aujourd'hui étaient relatifs aux différents fronts extérieurs dont la menace iranienne et les tentatives de l'Iran de téléguider des actions contre Israël.
Par crainte des fuites, Netanyahou a décidé que ces débats auraient lieu en cercle restreint. C'est une pratique courante chez le Premier ministre qui préfère, sur certaines questions, un cabinet plus resserré.