Vie politique

Cessez-le-feu humanitaire: les membres de la coalition fulminent

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16 octobre 2023

ParIsraJ

Cessez-le-feu humanitaire: les membres de la coalition fulminent
Photo by Abed Rahim Khatib/Flash90

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Le cessez-le-feu humanitaire provisoire décrété au sud de la Bande de Gaza suscite la colère de bon nombre de membres de la coalition.
Le ministre Ben Gvir n'a pas apprécié qu'une telle décision ait été prise sans en référer plus largement et  a demandé au Premier ministre de présenter au vote du cabinet de sécurité tout allègement humanitaire octroyé à la Bande de Gaza.

 

Israël Katz, le ministre de l'Energie, s'oppose à cette aide humanitaire: ''J'ai soutenu l'accord entre le Premier ministre Netanyahou et le Président Biden sur la fourniture d'eau au sud de Gaz car cela correspondait aux intérêts israéliens. Je m'oppose fermement à l'ouverture du siège et à l'introduction de marchandises à Gaza pour des raisons humanitaires. Nous avons un devoir envers les familles des personnes assassinées et celles prises en otage, non pas envers les assassins du Hamas et leurs complices''.

Le ministre de la Culture et des Sports, Micky Zohar, a ajouté: ''Ceux qui massacrent des enfants, violent des fefmmes et enlèvent des bébés, ne méritent aucune pitié. Nous allons vaincre le Hamas-nazi avec force et détermination''.

Le député Tsvi Souccot  s'est aussi insurgé contre ces allègements: ''C'est très énervant. Il s'agit de nazis, on ne fait pas de cessez-le-feu avec des nazis, même si les Américains le demandent''.





Sur Ynet, le député Zeev Elkin (Hama'hané Hamamla'hti) qui fait partie de la coalition d'urgence nationale, a critiqué cette décision: ''Mon approche est: tant que nos otages se trouvent dans les mains du Hamas, la politique doit être zéro aide humanitaire. Retenir des enfants et des femmes, ce n'est pas humanitaire, il n'y a aucune raison d'attendre ce genre d'attitude de notre part. Si le Hamas veut étouffer les habitants de la Bande de Gaza, c'est sa responsabilité''.

Pour Avigdor Liberman, il faut exiger que la Croix Rouge puisse visiter les otages israéliens afin de vérifier leurs conditions de détention. ''Ce n'est qu'après que nous pourrons permettre une aide humanitaire aux Gazaouis. Nous ne devons pas accepter une aide humanitaire d'un seul côté seulement. Nous n'avons pas le droit d'abandonner nos otages''.




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