Le Président américain, Joe Biden, a appelé à un arrêt provisoire des combats dans la Bande de Gaza, ''pour libérer les prisonniers''.

Il a fait cette déclaration en réponse à une femme qui, lors d'un de ses déplacements dans le Minnesota lui a lancé qu'il devait appeler à un cessez-le-feu.

Biden a alors répondu: ''Je pense qu'il faut une pause. Cet arrêt provisoire donnera du temps pour libérer les prisonniers''.

Puis il a poursuivi en affirmant: ''Je suis l'homme qui a convaincu Netanyahou d'appeler à un cessez-le-feu pour libérer les prisonniers. Je suis l'homme qui a parlé avec Al-Sissi pour le convaincre d'ouvrir la porte''.
Les propos de Biden ont été perçus comme confus. La Maison Blance a dû publier un éclaircissement et précisé que par ''prisonniers'', le Président américain entendait ''otages''.

 

Biden a également déclaré: ''Je comprends l'émotion. C'est très compliqué pour les Israéliens. C'est très compliqué pour le monde musulman. J'ai soutenu la solution à deux Etats. Le fait est que le Hamas est une organisation terroriste''.

 

Le ministre Hili Tropper, membre du cabinet de sécurité, a réagi à cette annonce: ''Nous devons prendre en compte les considérations internationales. Les Etats-Unis sont très importants, mais au final, c'est nous qui menons la guerre''.