Suivant le principe défini, ces ministres se rendent ensemble dans différents pays dans le monde afin de faire pression sur la communauté internationale pour faire cesser les combats à Gaza.
Le premier pays à accueillir cette délégation est la Chine. Parmi les ministres présents, il y a ceux de l'Arabie Saoudite, de l'Egypte, de la Jordanie et de l'Autorité palestinienne.
Faisal bin Farhan, le ministre saoudien des Affaires étrangères, a déclaré à Pékin: ''La communauté internationale doit prendre ses responsabilités et arrêter l'action d'Israël. Il faut parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et augmenter l'aide humanitaire''. Bin Farhan a précisé que la rencontre en Chine avait pour objectif ''de déterminer des mesures d'avertissement à prendre pour arrêter les crimes d'Israël et promouvoir un processus politique''.
Sameh Choukri, le ministre égyptien des Affaires étrangères, a quant à lui affirmé: ''Une politique d'expulsion des Palestiniens de la Bande de Gaza est mise en place. La position arabe et égyptienne est claire et rejette cette action qui est une ligne rouge. L'expulsion menace la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde entier. Hélas, beaucoup de gens n'appellent pas les exactions et les crimes d'Israël par leur nom''. Choukri a dit compter sur les grandes puissances comme la Chine pour arrêter ''l'agression israélienne contre les Palestiniens de la Bande de Gaza'' et a critiqué l'attitude des Etats-Unis.
L'ambassadrice d'Israël en Chine, Irit Ben Aba, interrogée sur la tenue de ce sommet, avait émis le voeu qu'il y soit aussi question des otages et de leur libération immédiate. Elle n'aura pas été entendue.