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Depuis le 7 octobre, on entend la voix majoritaire des familles d'otages, celle qui correspond à l'idéologie politique dominante dans les kibboutzim dévastés par les attaques terroristes du Hamas.
Pourtant, parmi ces otages se trouvent aussi des personnes qui viennent d'autres horizons et dont les parents ne sont pas considérés au même titre que les autres, parce qu'ils sont en minorité et voient les choses différemment. Ces familles ont créé une organisation parallèle au QG des familles d'otages parce qu'elles ne se reconnaissaient pas dans celui-ci. Cette organisation nommée Tikva, réunit les proches d'otages qui sont contre toute négociation avec le Hamas, soutiennent la poursuite des opérations militaires et pensent qu'il est dangereux de libérer des terroristes en échange des otages.
Comme l'a dit, Eliahou Libman dont le fils est retenu au Hamas: ''Mon fils est ce que j'ai de plus cher mais ma patrie est aussi ce que j'ai de plus cher''.
Cet après-midi, les familles d'otages ont été reçues par le cabinet de guerre. Plusieurs d'entre elles ont choisi de quitter la salle prématurément estimant que le Premier ministre ne répondait pas à leurs questions, qu'elles ne pouvaient pas compter sur le gouvernement et que le sort des otages n'avait pas l'air d'être leur priorité.
Lors de la rencontre, la majorité des parents qui trouvent que le gouvernement n'en fait pas assez ont violemment pris à partie ceux du forum Tikva qui ont souhaité remercier le gouvernement pour ses efforts.