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Le site saoudien Elaph rapporte que des négociations sont toujours en cours en vue de la libération des otages israéliens retenus par le Hamas.
D'après les informations publiées et reprises par le site Israël Hayom, le Qatar et Israël mèneraient des discussions secrètes dans une capitale européenne pour parvenir à un accord sur la libération d'otages supplémentaires.
Selon les éléments rapportés, la délégation israélienne serait composée d'officiers du Mossad et du Shabak ainsi que de représentants du cabinet du Premier ministre israélien, du conseil de sécurité national et des renseignements militaires. Les rencontres auraient lieu en Europe après que les multiples voyages de Dadi Barnea, le chef du Mossad, au Qatar, ont suscité de nombreuses critiques en Israël.
D'après le site Elaph, l'accord comprendrait la libération d'enfants, de femmes et d'hommes dont 3 officiers supérieurs de Tsahal. Par ailleurs, toujours d'après ce média saoudien, Israël libèrerait en contrepartie 300 prisonniers palestiniens dont des terroristes qui courent des peines de prison depuis plusieurs années. L'un d'entre eux serait le chef du Fatah, Marwan Barghouti, condamné en 2004 à cinq peines de prison à perpétuité pour assassinat d'Israéliens dans différents attentats.
Le Hamas a indiqué qu'aucune libération d'otages n'aurait lieu tant que les combats ne cesseront pas. Israël, de son côté, a nié tout contact de ce genre et réitéré son opposition à tout cessez-le-feu ainsi que son exigence de récupérer les enfants et les femmes qui restent otages, en priorité.
Toutefois, un responsable israélien, cité par le site israélien Ynet, a confirmé que les négociateurs israéliens avaient reçu la consigne d'écouter ce que l'autre partie avait à proposer: ''Certes, aucune avancée n'est réalisée dans les négociations sur un nouvel accord de libération des otages mais nous sommes prêts à entendre ce que les médiateurs ont à dire. Nous sommes ouverts à écouter les idées proposées. Il est trop tôt pour parler de quelque chose de concret, mais nous sommes persuadés que la pression militaire permettra d'aboutir à un nouvel accord''.