Le journal américain Washington Post rapporte qu'Israël réfléchirait à accepter une pause de deux semaines dans les combats afin d'obtenir la libération de dizaines d'otages.

Ce délai serait nécessaire au Hamas pour rassembler les otages éparpillés dans la Bande de Gaza, chez différents geôliers.

D'après le journaliste du Washington Post, Israël pourrait même accepter de retirer ses troupes de certains endroits et s'engager à ne procéder qu'à des actions plus ciblées, notamment au nord de la Bande de Gaza, ce qui correspond à la demande formulée par les Etats-Unis depuis plusieurs jours maintenant.

 

Dans ce contexte, Ismaïl Haniyeh, le chef de la branche politique du Hamas, a atterri ce matin (mercredi) au Caire pour justement s'entretenir avec les responsables sur un éventuel accord de libération d'otages. Hier, il a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères. Lors de cette rencontre, Haniyeh a loué le ''moral de la résistance'' sur le terrain et a rappelé que le Hamas n'accepterait aucune négociation ou libération d'otages tant que les combats se poursuivront.

 

Les négociations prennent du temps, notamment en raison du système de ''dominos'' sur lequel elles reposent: les Etats-Unis font pression sur le Qatar et l'Egypte qui font pression sur le Hamas politique à l'étranger qui doit ensuite faire pression sur le Hamas à Gaza de Sinouar.