Sécurité

Le projet pilote étudié par le gouvernement pour le retour des travailleurs palestiniens en Israël

3 minutes
17 janvier 2024

ParIsraJ

Le projet pilote étudié par le gouvernement pour le retour des travailleurs palestiniens en Israël
Photo by Attia Muhammed/Flash90

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Les services de sécurité mais aussi le ministre israélien de la Défense font pression sur le gouvernement pour qu'il accepte de laisser les travailleurs palestiniens revenir sur leur lieu de travail en Israël. A cela s'ajoute aussi l'insistance de l'administration américaine dans ce sens.\n\nDepuis le 7 octobre, les Palestiniens de Judée-Samarie n'ont plus le droit de travailler en Israël, interdiction décrétée pour des raisons de sécurité au lendemain des massacres perpétrés par le Hamas dans le sud du pays.\n\nAu total, 150000 Palestiniens travaillent en Israël - 40000 en Judée-Samarie et 110000 dans le reste du pays.\n\nLes services de sécurité mettent en garde, désormais, contre les conséquences explosives que pourrait avoir cette absence d'activité professionnelle. Ils expliquent: ''Les jeunes palestiniens sont assis chez eux à ne rien faire et cherchent un moyen de gagner de l'argent. C'est là qu'entrent en scène le Hamas et l'Iran, qui distribuent de l'argent à tous ceux qui commettent des attentats ou même qui ne font que défiler avec une arme ou afficher leur appartenance à une organisation terroriste. A partir du momen où ils ne travaillent pas, la tentation augmente. Si aucune décision n'est prise concernant les travailleurs, on peut craindre un soulèvement, non pas dans la rue avec des pierres, mais une intifada avec des armes à feu''.\n\nDans ce contexte, un projet pilote pour le retour des travailleurs palestiniens est à l'étude par le gouvernement, c'est ce que révèle le site Ynet. D'après ce projet, seuls 5000 ouvriers seraient autorisés à entrer dans un premier temps. Afin de réduire au maximum les contacts avec la population israélienne, ils seraient pris en charge et fouillés à proximité de leurs villages et conduits directement sur leurs lieux de travail d'où ils seront ramenés en fin de journée, suivant les mêmes conditions. Sur place, ils sont, de toute façon, soumis à une surveillance et ne quittent pas leur lieu de travail pendant toute la journée.\n\nSi ce premier essai se déroulait bien, le nombre de travailleurs autorisés à entrer augmenterait.\n\n \n\nCe projet est totalement rejeté par une partie des ministres et des députés de la coalition. Les ministres Barkat (Economie), Goldknopf (Logement), Smotrich (Finances) ou Ben Gvir (Sécurité nationale) y sont fermement opposés. Pour eux, permettre aux ouvriers palestiniens de revenir travailler en Israël serait une faute puisqu'une telle décision ne tirerait pas les leçons du 7 octobre. En effet, ce samedi noir, les Israéliens ont compris que malgré les avantages économiques qu'Israël conférait au Hamas et aux habitants de Gaza en général, les activités terroristes n'ont pas diminué. En outre, on sait que les ouvriers gazaouis qui travaillaient dans les kibboutzim de la bordure de Gaza ont fourni de précieux renseignements aux terroristes de la No'hba.\n\nDe plus en plus de voix s'élèvent pour que des décisions soient prises afin de permettre la venue de travailleurs étrangers, issus de pays qui ne sont pas hostiles à Israël.\n
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