Le contenu de ce rapport a été dévoilé par le New York Times et il met en lumière les rôles qu'ont joué ces employés ''humanitaires'' dans l'attaque du Hamas.
Israël a, ainsi, identifié 6 employés de l'UNRWA parmi les terroristes qui se trouvaient sur son territoire le 7 octobre. Les soupçons qui portent sur les autres employés sont basés, entre autres, sur des écoutes téléphoniques à l'intérieur de la Bande de Gaza. Lors de ces conversations, ils parlaient de leur implication dans l'attaque du Hamas.
Par ailleurs, il est prouvé que trois employés étaient également des membres de la branche armée du Hamas. Le 7 octobre, ils ont reçu des messages leur demandant de se présenter au point de rassemblement. L'un d'entre eux a reçu la consigne d'amener les missiles anti-chars qui se trouvaient chez lui, dans sa maison.
En tout, ce sont 10 des 12 employés dénoncés qui étaient des militants du Hamas. Un autre était membre du Jihad islamique. Sept des 12 mis en cause travaillaient en tant qu'enseignants de mathématiques et d'arabe dans les écoles de l'UNRWA. Deux autres travaillaient également dans ces écoles mais pas en tant qu'enseignants. Les trois derniers étaient un fonctionnaire, un assistant social et un directeur d'entrepôt.
Toujours dans ce rapport israélien, le cas d'un des employés de l'UNRWA, conseiller d'éducation dans une des écoles de l'agence à Khan Younès, est développé. Ce dernier a kidnappé le 7 octobre une femme et son fils. Un assistant social, originaire du centre de la Bande de Gaza est soupçonné d'avoir aidé à enlever le corps d'un soldat israélien et d'avoir distribué des munitions aux terroristes. Il a aussi participé à la coordination de la circulation des terroristes sur le sol israélien pendant l'attaque du 7 octobre.
C'est donc à la suite de ces révélations que plusieurs pays occidentaux dont les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Italie, la France ou encore le Canada ont décidé de suspendre leurs subventions à l'UNRWA.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, tout en disant comprendre et ressentir le choc après une telle information, a exhorté ces pays à restaurer leur financement immédiatement pour ne pas pénaliser les plus de 2 millions de citoyens que l'UNRWA est censée servir.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, tout en disant comprendre et ressentir le choc après une telle information, a exhorté ces pays à restaurer leur financement immédiatement pour ne pas pénaliser les plus de 2 millions de citoyens que l'UNRWA est censée servir.