''Il faut que le monde sache'', clament les anciennes otages et les proches d'otages qui ont décollé ce matin (mercredi) pour La Haye afin de déposer une plainte contre le Hamas devant la Cour Pénale internationale.

Le vol El Al au bord duquel ils voyagent porte le numéro LY131, en référence au 131e jour de captivité des otages aujourd'hui et leur vol retour demain (jeudi) portera le numéro LY134 en référence aux 134 otages encore détenus par le Hamas.

 

La délégation comprend une centaine de personnes. La plainte qu'elle va déposer est détaillée dans un document de plus de 1000 pages où sont exposées les preuves de génocide, enlèvements, violence sexuelle, tortures et autres crimes commis par les terroristes du Hamas. Ces éléments, rassemblés pendant quatre mois par le département juridique du QG des familles des otages, s'appuient sur des témoignages de survivants des massacres et d'otages libérés.

 

Inbar Goldstein, dont le frère Nadav et la nièce Yam ont été assassinés le 7 octobre dans leur maison à Kfar Azza, alors que la mère de famille Hen et les trois autres enfants - Agam, 18 ans, Gal, 11 ans et Tal, 9 ans - ont été kidnappés puis libérés lors de l'accord de libération partielle, il y a deux mois, déclare: ''Le monde doit savoir que le Hamas n'est pas uniquement le problème de l'Etat d'Israël. Il s'agit d'une organisation terroriste qui va bien au-delà. Si nous n'agissons pas maintenant, cela deviendra le problème du monde entier. Nous avons la possibilité d'écrire l'histoire et de ne pas simplement en être le spectateur. Nous ne pouvons pas nous exprimer pleinement et nous devons faire face à beaucoup de fake news, il est fondamental que le monde entende ces témoignages''.