L'expression ''violence des colons'' est entrée dans le langage diplomatique international et souvent mis sur la table quand il s'agit de critiquer Israël, y compris par les alliés d'Israël comme les Etats-Unis. Plusieurs Etats occidentaux ont même adopté une série de sanctions contre des habitants juifs de Judée-Samarie, accusés de ''violences contre les Palestiniens''.

Qu'est-ce que le monde entend par ''violence des colons''? 

Le Dr Michaël Wolfowicz, docteur en criminolgie de la faculté de l'Université hébraïque a eu accès au rapport de l'ONU sur le sujet et aux détails des événements inscrits sous l'appellation ''violence des colons''. Il s'avère que ce concept a été monté de toutes pièces par les organismes anarchistes de gauche israéliens et étrangers avec l'aide de l'ONU et de l'Union européenne.

Dans ce rapport de l'ONU sont ainsi comptabilisés comme ''violence des colons'', des attentats meurtriers commis par des Arabes qui ont ensuite été éliminés soit par les forces de l'ordre soit par des civils en possession d'un permis de port d'arme.

Par ailleurs, près de 30% des cas recensés se sont produits à Jérusalem et non en Judée-Samarie et rapportent en réalité le fait que des Juifs et des touristes sont montés sur le Mont du Temple ou des émeutes de fidèles musulmans réprimées par la police. Aucun ''colon'', ni aucune ''violence''...

Concernant les faits qui se sont déroulés en Judée-Samarie, la plupart sont des faits d'intrusion sur des terres ou d'attaques aux biens, rarement des attaques aux personnes. Mais surtout, dans ces incidents définis comme ''violence des colons'' dans le rapport de l'ONU, on trouve des centaines de cas qui décrivent en fait des attentats contre des Juifs et l'élimination du terroriste par des soldats ou des civils.

Un des cas a même été comptabilisé deux fois car le terroriste a d'abord été blessé puis a succombé à ses blessures le lendemain à l'hôpital.

L'ONU considère également que l'entrée de visiteurs israéliens sur des sites archéologiques et religieux comme la tombe de Yossef ou le site de Sebastia en Samarie constitue une forme de ''violence des colons'', alors même que ces visites sont coordonnées et autorisées par l'armée.

D'autres cas rapportés sont sujets à débat, comme celui d'un automobiliste qui a renversé un enfant palestinien dans un accident de la circulation ou comme ces Arabes qui se sont blessés en tombant alors qu'ils "fuyaient des colons''.

Hier (mardi), une concertation sur le sujet s'est tenue dans le cadre de la sous-commission Affaires étrangères et sécurité, dirigée par le député Tsvi Souccot. L'officier de police en charge du secteur de Judée-Samarie a annoncé que la moitié des dénonciations de ''violence de colons'' s'avéraient fausses. Il a expliqué que des militants anarchistes de gauche appellent la police depuis leur salon à Tel Aviv pour témoigner d'un événement de ''violence d'un colon'' qui se déroule au moment même de l'appel. Des forces sont envoyées sur place pour constater que tout est calme.

La police dénonce ces attitudes des militants de gauche qui font perdre beaucoup de temps et de moyens aux forces de sécurité et qui nuisent fortement à l'image d'Israël dans le monde.

En chiffres, selon le rapport de l'ONU qui s'étale sur les années 2019 à 2022, il y aurait eu 20 incidents liés à la ''violence des colons'' par mois pendant cette période, sachant que ces incidents ne correspondent, pour la plupart, à aucune réalité (cf description plus haut).

A titre de comparaison, selon Tsahal, dans la seule année 2022, il y a eu 9156 attentats commis par des Palestiniens contre des Juifs soit une moyenne de 763 par mois - 7589 jets de pierre, 1268 bouteilles incendiaires, 285 tirs à l'arme à feu, 14 attentats au couteau.

Notons que pour l'ONU, sur 4 ans, de 2019 à 2022, il n'y a eu que 1935 attaques d'Israéliens par des Palestiniens. Selon Tsahal, le chiffre exact correspondant à cette période est de 25257!

 

Cette diffamation des habitants juifs de Judée-Samarie est alimentée en permanence par des organismes anarchistes à l'intérieur d'Israël et à l'étranger et prise pour argent comptant par les capitales occidentales.

Le site Hakol Hayehoudi livre, dans le cadre d'une enquête sur l'association IWPS (International Women's Peace Service), un exemple frappant des mensonges que diffuse la gauche anarchiste. Les femmes de cet organisme se rendent chaque année plusieurs fois par an en Samarie pour faire de la provocation et ensuite écrire des posts et des rapports pour le monde sur ''l'apartheid israélien''.

Hakol Hayehoudi rapporte qu'une fois elles sont allées nettoyer les tombes des ''shahidim'' dans un cimetière de Samarie. Elles ont posté une photo de la tombe d'un enfant qu'elles ont décrit comme ''tué par Tsahal''. Or, une simple recherche sur google permet de voir que cet enfant a été tué dans le cadre d'une querelle entre tribus palestiniennes. La police palestinienne a même arrêté les coupables de cet assassinat.