Il a reconnu qu'il existait une réelle divergence entre les Etats-Unis et Israël sur la question d'une intervention militaire à Rafah. ''Mais nous n'avons pas le choix'', a martelé le Premier ministre. Contrairement aux informations rapportées par Washington, Netanyahou n'a pas changé sa position sur une entrée de Tsahal dans Rafah: ''J'ai signifié au Président américain lors de notre entretien, de la manière la plus claire possible, que nous sommes déterminés à achever l'éradication de ces bataillons du Hamas à Rafah. Il n'y a pas d'autres moyens de le faire que par une offensive terrestre''.
Puis il a considéré: ''Les attaques des Etats-Unis se concentrent sur moi parce que j'empêche la création d'un Etat palestinien. Si je parlais de deux Etats pour deux peuples et que je renonçais à l'intervention à Rafah, je serais en très bons termes avec les Etats-Unis''.
Netanyahou a également affirmé qu'Israël devait absolument contrôler le corridor de Philadelphie entre l'Egypte et Gaza.
Il a réitéré son opposition à la présence de l'Autorité palestinienne à Gaza: ''L'ambition sans compromis de toute la direction palestinienne est l'extermination du sionisme''.
Par ailleurs, concernant l'aide humanitaire, le Premier ministre a rappelé qu'Israël fournissait de nombreux efforts pour la faire parvenir aux civils à Gaza: ''Nous examinons les possibilités pour que la distribution de l'aide se fasse par des acteurs non locaux parce que le Hamas a torpillé les tentatives de la permettre par des acteurs locaux. Nous étudions l'alternative de sociétés privées''.
Sur la Judée-Samarie, Netanyahou a déclaré qu'il avait ordonné à l'armée de réinstaller les barrages sur les routes afin de mieux lutter contre les actions terroristes.
Pour conclure, il a rappelé sa position: ''De la Mer au Jourdain, Israël doit posséder le contrôle sécuritaire partout et à tout moment''.