La photo récompensée est celle de Shani Louk, z'l, étendue à l'arrière d'un pick up entourée par des terroristes du Hamas qui sont assis sur son corps. Une photo qui avait fait le tour du monde et qui montrait la barbarie des hommes du Hamas.
Ce prix est entaché par l'identité du photographe, Ali Mahmud, qui a accompagné les terroristes du Hamas depuis le début de leur attaque et sur lequel pèsent des soupçons de collaboration avec l'organisation terroriste.
Pour Michal Cotler Wunsh, l'émissaire du gouvernement pour la lutte contre l'antisémitisme, ce prix est une ''normalisation de la haine antisémite''. Elle a ajouté que la popularité de ce cliché met en relief le silence des organisations et des instances de justice internationales face aux crimes perpétrés par le Hamas.
Nissim, le père de Shani, s'est félicité du choix de cette photo: ''Je suis content qu'elle ait été publiée parce qu'elle est importante. Elle montre le mal. A travers une photo, on peut comprendre ce qu'il s'est passé là-bas: les enlèvements, les terroristes, les mitraillettes. C'est bien que cette photo ait été récompensée, elle est l'une des plus importantes de ces 50 dernières années. Elle fait partie des photos qui construisent la mémoire de l'humanité: le Juif avec les mains en l'air, les parachutistes au Kotel, des photos qui symbolisent une époque. Les images de Shani et de Noa Argamani sur le scooter symbolisent cette époque. Je pense que c'est une bonne chose de les utiliser pour expliquer ce qu'il s'est passé et le perpétuer. Si je commence à pleurer et à me lamenter, à quoi cela servira-t-il? C'est l'histoire. Dans 100 ans, on regardera et on saura ce qu'il s'est passé. Je parcours le monde et tout le monde sait qui est Shani''.