Les négociations autour d'un accord sur la libération des otages piétinent. Le Hamas continue à exiger un cessez-le-feu permanent, le retour de tous les Gazaouis dans le nord de la Bande de Gaza sans aucune vérification sécuritaire de la part d'Israël, le retrait total de Tsahal et la libération de terroristes condamnés à des peines lourdes. Ce n'est qu'après avoir obtenu toutes ces conditions que l'organisation terroriste sera prête à accepter de libérer les otages.

La délégation israélienne s'est rendue à plusieurs reprises à la table des négociations, ces dernières semaines, mais sans obtenir d'avancées significatives.

Ce matin (jeudi), un cadre du Hamas, Mahmoud Mardawi, a encore enfoncé le clou sur la chaine palestinienne ''Qods'' liée au Hamas: ''Netanyahou fait trainer les choses en longueur et essaie de faire durer la guerre. Il mène une campagne médiatique truffée d'informations mensongères selon lesquelles il y aurait des négociations et d'importants efforts seraient déployés pour ramener les otages. Netanyahou ne veut pas d'accord, il est soumis à Ben Gvir et Smotrich. La nouvelle proposition israélienne est une copie de la précédente, et le changement formel proposé a été rejeté par la résistance. Nous attendons toujours une réponse positive au retour des réfugiés sans conditions, à la garantie d'une aide humanitaire et d'une restauration de la Bande de Gaza, à un cessez-le-feu et à un retrait de Tsahal de la Bande de Gaza. Alors, nous pourrons parvenir à un accord sur les otages''.

Hier soir (mercredi), le Chef d'Etat-major, Herzi Halévy, était à Khan Younès. Il a réaffirmé que le meilleur moyen pour parvenir à libérer les otages était d'augmenter la pression militaire sur le Hamas.