Il y a quelques jours avait lieu la première livraison d'aide humanitaire dans le port provisoire construit par les Etats-Unis au large de la Bande de Gaza.

Deux millions de repas doivent être livrés par jour par cette voie créée spécialement pour faire face aux besoins alimentaires de la population civile de la Bande de Gaza. Les soldats américains ne posent pas le pied sur le sol gazaoui, ce sont les soldats de Tsahal qui sécurisent le port.

Dès que les premiers camions ont été chargés, samedi dernier, et ont pris la route depuis ce port, ils ont été pillés par la foule, qui s'est emparée des denrées de manière anarchique.
Les jours passant, il semblerait que la solution du port ne s'avère pas concluante. En effet, le Pentagone reconnait avoir de sérieux doutes sur le fait que l'aide humanitaire déchargée arrive effectivement aux populations civiles et ce pour des ''raisons logistiques de distribution''.

Selon le Pentagone, ce sont ''des groupes particuliers'' qui s'accaparent cette aide humanitaire.

Israël et les Etats-Unis réfléchissent à des itinéraires alternatifs pour la circulation des camions chargés de l'aide humanitaire afin qu'elle arrive à destination.

 

Depuis le début de la guerre 29746 camions chargés d'aide humanitaire sont entrés dans la Bande de Gaza, représentant 572300 tonnes de marchandises dont 427870 tonnes de nourriture, 34940 tonnes d'eau, 23260 tonnes de matériel médical mais aussi 297 camions-citernes.

Cela fait de nombreuses semaines qu'Israël dénonce et déplore le fait que cette aide, une fois entrée dans la Bande de Gaza, reste stockée dans des entrepôts attendant que les agences internationales s'occupent de la distribution, quand elle n'est pas pillée par des Gazaouis ou volée par les terroristes du Hamas.