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La question de l'entrée des travailleurs palestiniens dans les localités juives s'est posée dès le lendemain du 7 octobre. Dans un premier temps, il était clair pour tout le monde qu'après le massacre perpétré dans le sud du pays, notamment par et grâce à des Gazaouis qui avaient des permis de travail en Israël, aucun ouvrier palestinien ne pouvait plus entrer dans les localités juives.
Mais avec le temps et les difficultés financières des employeurs grandissant, les positions à ce sujet se sont assouplies. Les employeurs - promoteurs, agriculteurs ou localités juives elles-mêmes - sont de plus en plus nombreux à réclamer la reprise pour les travailleurs palestiniens.
Pour l'heure, le cabinet de sécurité s'oppose à toute reprise à l'intérieur de la ligne verte. Seuls 6000 à 8000 travailleurs palestiniens sont autorisés à entrer aujourd'hui contre 100000 avant le 7 octobre. Il convient, toutefois, de souligner que de nombreux clandestins, disposant d'un permis de travail mais pas d'un laisser-passer pour entrer sur le territoire israélien, s'infiltrent tous les jours dans les villes israéliennes.
En Judée-Samarie, la question se pose dans d'autres termes, puisqu'il suffit d'un accord du commandement de la région Centre pour autoriser les ouvriers palestiniens à entrer dans les localités, sous réserve de certaines conditions de sécurité.
Ainsi, sur les 40000 travailleurs palestiniens qui exerçaient dans les localités juives de Judée-Samarie avant la guerre, ils sont désormais plus de 10000 à avoir repris le travail notamment dans les grandes zones industrielles de Barkan, Ariel et Mishor Adumim. En revanche, le commandement Centre a décidé d'adopter une politique de souplesse vis-à-vis des autoritésisraéliennes locales. En effet, en vertu de la loi, dès que le feu vert a été donné par le commadement Centre pour l'embauche de main-d'oeuvre palestinienne, les localités qui emploient les sociétés où celle-ci travaille sont obligées de laisser rentrer les ouvriers palestiniens. Compte-tenu des circonstances, il a été décidé de ne pas imposer cette règle.
Ainsi, les localités juives de Judée-Samarie décident chacune de laisser entrer ou non des ouvriers palestiniens. Plusieurs d'entre elles ont décidé de leur interdire l'entrée et ont même commencé à développer des projets avec de la main-d'oeuvre juive ou étrangère. D'autres hésitent encore et d'autres ont décidé de leur ouvrir leurs portes.