Après avoir mené des consultations, le Premier ministre Netanyahou a décidé de donner un nouveau mandat à l'équipe de négociations pour parvenir à un accord sur la libération des otages. Il a néanmoins précisé que la guerre ne cesserait pas avant qu'Israël ait atteint tous ses objectifs.

Le Hamas a rendu une réponse hier qui témoigne d'un assouplissement de certaines de ses positions. Des responsables israéliens affirment que désormais les grands principes sont actés et qu'il s'agit maintenant de régler des détails.

 

L'accord qui se profile suit le même déroulement que celui développé par Joe Biden. Il s'agit d'un plan en trois étapes:

• Lors de la première étape 33 otages morts ou vivants seront libérés. Cette étape doit durer 6 semaines pendant lesquelles une trêve sera observée. La priorité est donnée aux femmes, aux enfants, aux malades et aux blessés. Israël a réussi à obtenir que les soldates soient aussi incluses dans cette catégorie et se réserve le droit de reprendre les combats si ce point n'est pas respecté.


• Pendant cette première étape, des négociations en vue de la deuxième étape qui doit comprendre la libération de tous les autres otages en vie. Le Hamas demande aussi un retrait de Tsahal de la Bande de Gaza ce qu'Israël n'est pas prêt à accepter.


• Au cours de ces deux étapes, des centaines de terroristes palestiniens seront libérés des prisons israéliennes dont certains avec du sang sur les mains.


• Lors de la troisième étape, toutes les dépouilles israéliennes aux mains du Hamas seront restituées.

 

Tout au long des étapes de l'accord, Israël se réserve le droit de reprendre les combats en cas de violation des termes de cet accord par le Hamas et afin de garantir la réalisation de la deuxième étape.

En Israël on reconnait qu'il ne s'agit pas de ''l'accord parfait'' mais on souligne qu'il témoigne d'avancées significatives. Ainsi, des responsables estiment, tout en précisant qu'il faut rester prudent, qu'il pourrait être conclu dans les deux à trois semaines à venir.