D'après ces responsables le cadre de l'accord est quasiment finalisé même s'ils soulignent qu'il existe encore des divergences importantes. Par exemple, d'après la résolution votée par le conseil de sécurité de l'ONU, si au bout de la première phase de 6 semaines aucun accord n'est trouvé pour la suite, le cessez-le-feu se poursuivra autant de temps que nécessaire, ce qu'Israël redoute car ce serait un moyen aux mains du Hamas pour faire trainer indéfiniment les négociations.
Par ailleurs, le Washington Post rapporte qu'Israël et le Hamas se sont entendus pour un programme de ''gouvernement intermédiaire'' à partir de la deuxième phase de l'accord, sur lequel aucun des deux n'aurait le contrôle. La sécurité serait garantie par une force américaine et arabe modérée, en plus de 2500 hommes de l'Autorité palestinienne.
Les responsables américains estiment que l'accord, même s'il progresse, est encore loin d'être signé. Mais ils précisent que le Hamas est de plus en plus enclin à accepter d'assouplir ses positions car il commence à manquer de munitions et peut difficilement en recevoir. En outre, la population gazaouie exerce une pression de plus en plus importante pour que les combats cessent.