Sécurité

Tsahal contre un retrait de l’axe Philadelphie

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5 août 2024

ParIsraJ

Tsahal contre un retrait de l’axe Philadelphie
Axe Philadelphie. Photo by Oren Cohen/Flash90

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Différentes publications dans les médias israéliens présentent Netanyahou comme le seul à s'opposer à un accord de libération des otages qui comprendrait un retrait de l'axe Philadelphie.

Or, ce matin (lundi), la radio Kan Reshet Bet dévoile un échange entre le général Eliezer Toledano et les ministres lors d'une réunion sécuritaire, duquel il ressort que Tsahal est également opposé à une telle démarche.

Le général Toledano qui dirige la branche stratégique de Tsahal, a déclaré aux ministres que l'armée avait encore beaucoup de travail sur l'axe Philadelphie afin de le nettoyer de toutes ses infrastructures à la surface et sous la terre, qui servent aux activités des organisations terroristes dans la Bande de Gaza. Le général a détaillé les actions de Tsahal sur cet axe, les résultats obtenus jusqu'à aujourd'hui et l'importance d'y rester.

Les ministre Kisch, Struk et Chikli se sont étonnés: ''Mais pourquoi alors l'armée s'est-elle prononcée en faveur de l'installation de capteurs ou de la présence d'une force étrangère à la place de Tsahal?''. Le général Toledano a répondu: ''Absolument pas. Nous ne disons pas qu'il faut abandonner l'axe Philadelphie. Tsahal ne dit pas qu'il faut laisser le contrôle à une force étrangère mais qu'il faut le nettoyer à la surface et sous la terre''.

Les ministres ont insisté: ''Mais c'est ce qui est dit au nom de l'armée''. Le général a rétorqué: ''Je vous dis ici ce la situation sur le plan sécuritaire. Nous sommes soumis aux instructions de l'échelon politique. Si l'échelon politique décide de sortir de là, nous le ferons, mais ce n'est pas ce que nous disons''.

Contacté par Kan Reshet Bet, le porte-parole de Tsahal n'a pas souhaité réagir à ces révélations: ''Nous ne commentons pas ce qui se dit dans des réunions fermées''.

Notons que le ministre Israël Katz a également fait savoir que Netanyahou était soutenu par le chef du Mossad, Dadi Barnea, dans ses revendications de garanties sécuritaires dans l'optique d'un accord sur la libération des otages.
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