Lors de cette interview, Liberman a sévèrement critiqué Binyamin Netanyahou et sa politique: ''Il ne contrôle rien. Il est impossible de mener une guerre quand le Premier ministre ne parle pas avec le ministre de la Défense".
L'ancien ministre de la Défense a appelé à une politique bien plus offensive vis-à-vis de l'Iran: ''L'Etat d'Israël doit comprendre qu'il n'y a pas d'un côté le front gazaoui et de l'autre le front libanais. Les Iraniens ont réussi à réunir les fronts et nous devons adopter un progamme qui englobe les deux zones pour répondre à cette menace. Qu'est-ce que l'axe Philadelphie? C'est une station avant le terminus. La contrebande d'armes arrive au terminus: Gaza. Je pense que nous devons arrêter la contrebande dès la première station qui est l'Iran''.
Interrogé sur son éventuelle présence à la cérémonie du 7 octobre organisée par l'Etat, Liberman a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de s'y rendre: ''Ce n'est pas une cérémonie d'Etat, c'est une cérémonie politique, anti-étatique. Je ne sais pas comment on peut faire une cérémonie quand il y a encore une centaine d'otages en captivité, détenus en otages. Si les familles m'invitent à leur cérémonie je viendrais, sinon je n'irais pas. Je n'ai aucun reproche à faire. Je pense qu'il faut laisser les familles organiser. Transformer une cérémonie d'Etat en cérémonie politique et polémique c'est insupportable''.
Sur une liste commune avec Naftali Bennett lors des prochaines élections, Liberman a répondu: ''Le but est de remporter le plus de mandats possible. Si nous voyons que nous en remportons plus ensemble, nous ferons une liste commune, si nous en gagnerons davantage chacun de notre côté, nous irons chacun de notre côté. Pour l'instant ce ne sont que des hypothèses''.