Hier, des progrès ont été réalisés dans le cadre des pourparlers entre le syndicat et le ministère des Finances.
Les enseignans et les parents d'élèves ont manifesté leur mécontentement compte-tenu de l'heure tardive à laquelle l'annonce de la reprise des cours a été faite: ''Vous vous moquez des élèves? Annoncer à 23h30 qu'ils ont cours le lendemain? Nous les appelons à ne pas venir en classe et nous appelons les parents à ne pas envoyer leurs enfants. Les élèves ne peuvent pas être des pions dans les mains d'aucune des parties'', ont demandé les délégués nationaux des parents d'élèves.
Ran Erez a déclaré que la décision avait été prise ''dans le souci du pays, des enseignants et des élèves''. Mais a précisé que ''la protestation se poursuit. Il n'y aura pas de notes, aucune activité en dehors des murs de l'école mis à part les préparatifs pour les voyages en Pologne (camp d'Auschwitz, ndlr). Nous appelons les directeurs d'école à ne pas prendre contact avec les organisateurs d'excursions et les théâtres car l'argent sera perdu''.
Par ailleurs, le secrétaire général a assuré les enseignants qu'ils recevraient une bourse pour les jours où ils ont fait grève et que le ministère des Finances refuse de leur payer. Néanmoins, cette compensation ne permet pas de couvrir le manque à gagner pour les enseignants qui ont commencé à contester le mouvement qui les prive de revenus juste avant la période des fêtes.
Les points de désaccord restants sont relatifs à la mise en place de contrats privés entre des personnes qualifiées dans leur domaine mais ne possédant pas de diplôme d'enseignants que le ministère des Finances veut étendre dans les écoles.
Autres points de discorde: la volonté du ministère des Finances de raccourcir les procédures pour limoger un enseignant qui ne donne pas satisfaction et la mise en place d'une possibilité pour les directeurs de payer davantage des enseignants qui prendraient sur eux certaines missions.
En revanche, le syndicat des enseignants et le ministère des Finances sont tombés d'accord sur une augmentation de 2000 shekels par mois du salaire des enseignants en lycée, un budget supplémentaire de 125 millions de shekels pour des suppléments de salaires aux enseignants professeurs principaux, aux enseignants de des classes pour enfants en difficulté et les conseillers d'éducation ainsi que le transfert de 50 millions de shekels au fond d'aide sociale des enseignants.
Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, s'est félicité du retour des lycéens à l'école: ''Le syndicat des enseignants a bien fait de stopper la grève qui n'était pas justifiée dès le départ et encore moins en temps de guerre. Nous pouvons poursuivre les négociations sans nuire aux élèves, aux enseignants et aux parents''.
Le ministre de l'Education, Yoav Kisch, a déclaré: ''En temps de guerre, on ne nuit pas aux enseignants ni aux élèves, ni par des grèves ni par des mouvements de protestation''.
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