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Suite aux avertissements lancés lundi matin par l’armée israélienne à la population du sud Liban, de très nombreux citoyens libanais ont quitté les villages et les villes de la région et se sont dirigés vers la capitale, Beyrouth, et le nord du pays. Les Libanais sont partis en masse, créant sur les routes d’immenses embouteillages. Les frappes aériennes, ainsi que les évacuations, ont fait suite à cette annonce inhabituelle du porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari.
Après sa mise en garde, lundi matin, Hagari a rappelé dans son communiqué que ‘pendant plus de 20 ans, le Hezbollah avait dispersé des armes dans les maisons’, soulignant que ‘le Sud Liban était donc devenu une zone de guerre'.
Le ministre libanais de l’Éducation a ouvert des écoles pour qu’elles puissent servir d’abris à la population à Beyrouth, Tripoli et dans l’est du pays. Selon l’ONU, quelque 113 000 personnes auraient déjà été déplacées avant la vague des attaques menées par Tsahal.