Sécurité

Elimination manquée d’Ali Karaki: nouveaux éléments

2 minutes
24 septembre 2024

ParIsraJ

Elimination manquée d’Ali Karaki: nouveaux éléments
Photo by Ofer Zidon/Flash90

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Hier après-midi (lundi), un immeuble du quartier de Dahieh dans la capitale libanaise a été visé par une frappe. La cible était Ali Karaki, le numéro 3 du Hezbollah.

Sa mort a été confirmée par plusieurs canaux avant d'être démentie par le Hezbollah. Aujourd'hui, il est avéré qu'Ali Karaki a été blessé mais n'a pas succombé à cette tentative d'élimination ciblée de la part d'Israël.

Doron Kadosh, le correspondant militaire de Galei Tsahal apporte de nouveaux éléments qui expliquent pourquoi l'élimination a été manquée.

Tout d'abord, il convient de préciser que les services de sécurité et de renseignements sont absolument certains que Karaki se trouvait dans le bâtiment ciblé. Il a donc, selon toute vraisemblance, été blessé.

L'échec de cette opération tient au type de munitions utilisées. Contrairement à l'attaque contre le bâtiment où se trouvait Ibrahim Akil, cette fois, la frappe était orientée sur un étage du bâtiment où Karaki se trouvait. Les avions de chasse ont largué trois ou quatre petites bombes qui ont touché uniquement cet étage, sans faire tomber le bâtiment entier.

La décision d'utiliser des munitions de relativement faible puissance est liée aux dégâts collatéraux causés par l'attaque contre Ibrahim Akil lorsqu'un bâtiment qui se trouvait à proximité mais n'était pas visé s'est également effondré, causant plusieurs morts. Les services de sécurité israéliens ont donc décidé d'agir cette fois avec plus de prudence pour éviter ces conséquences non désirées.

Néanmoins, Doron Kadosh rapporte les propos d'un responsable sécuritaire qui rapporte que le bâtiment où se trouvait Karaki était quasiment vide de civils et que son effondrement n'aurait pas entrainé de dommages collatéraux importants.

Une opération qui illustre les dilemmes auxquels sont confrontés quotidiennement les services de sécurité dans la guerre contre des organisations terroristes qui se réfugient dans des zones civiles.
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