Aujourd'hui, 21 octobre, le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou fête ses 75 ans. A cette occasion, il a tenu un petit discours dans lequel il s'est employé à lancer un message menaçant à l'Iran, en citant son père, le Pr Benzion Netanyahou:

''A cette occasion, je voudrais partager avec vous les propos de mon défunt père, le professeur Benzion Netanyahou, à l'occasion de son 100e anniversaire, il y a 14 ans.

Ils sont toujours vrais aujourd’hui :

"Beaucoup de choses belles et touchantes ont été dites ici ce soir, mais notre temps est compté et je dois limiter mes paroles à ce commentaire général.

"L'Iran nous promet que, dans peu de temps, le mouvement sioniste prendra fin et qu'il n'y aura plus de sionistes dans le monde. Il faut en conclure que les Juifs de la Terre d’Israël seront détruits.

D'un autre côté, la position du peuple juif, qui s'appuie sur sa grande puissance militaire, est remarquable.

Aujourd’hui, le peuple d’Israël montre au monde comment une nation doit se comporter lorsqu’elle est confrontée à une menace existentielle : se tenir face au danger, réfléchir calmement à ce qui doit être fait et à ce qui peut être fait, et être prêt à entrer dans la bataille dès que les chances de succès semblent raisonnables. Il existe un besoin et une capacité d'endurance spirituelle qui nécessitent l'existence de grands pouvoirs psychiques. Le peuple d'Israël révèle aujourd'hui au monde qu'il possède de tels pouvoirs mentaux, et cela inclut ma foi sans réserve que notre peuple repoussera le danger qui menace son existence''

Puis Binyamin Netanyahou a repris à son compte les paroles de son père et a déclaré: ''Et c'est avec cette expression de foi que je conclus mes propos''.

 

Plusieurs chefs d'Etat ont appelé aujourd'hui le Premier ministre israélien pour lui présenter leurs voeux d'anniversaire et lui signifier leur choc face à la tentative d'assassinat dont il a été victime samedi dernier lorsqu'un drone lancé par le Hezbollah s'est abattu sur son domicile à Césarée. Parmi eux, le Président français, Emmanuel Macron, qui en a profité pour réitérer son appel au cessez-le-feu à Gaza et au Liban.