Une enquête publiée dans le Wall Street Journal explique pourquoi le procureur général de la Cour Pénale Internationale poursuit avec autant de zèle le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense.
D'après le journal américain, Khan cherche à détourner l'attention d'une grave affaire de moeurs dans laquelle il est mis en cause.

 

Le Wall Street Journal rapporte que la position du procureur contre Netanyahou et Gallant a évolué de manière drastique à partir du moment où il a été accusé d'harcèlement sexuel à l'encontre d'une de ses employés.

Un employé anonyme a dévoilé les détails de l'affaire dans un rapport fourni au tribunal. D'après ce rapport, Khan aurait enfermé son employée dans son bureau avant de l'agresser sexuellement.

Le procureur a été confronté à celui qui a révélé l'affaire et était ''déstabilisé'' lors de cette confrontation. Il aurait même annoncé qu'il avait l'intention de poser sa démission.

Au lieu de mettre en oeuvre cette démission, Khan a commencé à menacer l'employée qui l'accuse et les témoins et quelques jours plus tard, il a demandé l'émission d'un mandat d'arrêt international contre Netanyahou et Gallant. Cette demande a surpris puisque le procureur s'était engagé à ne prendre aucune mesure tant qu'il n'avait pas entendu la partie israélienne. Il devait se rendre en Israël avant tout déclaration mais a finalement décidé de prononcer cette demande sans avoir effectué cette visite.