Baharav-Miara écrit: ''La CPI qui est destinée à se prononcer sur les pires atrocités a failli aujourd'hui à son rôle historique. Sa décision est infondée, désolante et erronée d'un point de vue juridique. Il ne fallait pas permettre l'émission de mandats d'arrêt contre le Premier ministre et l'ancien ministre de la Défense d'un Etat démocratique qui se trouve au milieu d'une guerre qui lui a été imposée. La décision du tribunal contrevient aux principes fondamentaux du droit international selon lesquels le tribunal aurait dû agir, y compris le principe de complémentarité (suivant lequel la CPI ne peut intervenir que si le pays mis en cause ne possède pas d'institutions juridiques indépendantes pouvant juger les personnes mises en cause, ndlr)''.
Elle précise: ''L'Etat d'Israël est respectueux du règne de la loi et possède des systèmes indépendants, professionnels, militaires et civils pour examiner les accusations de violations supposées du droit international que ce soit concernant les sujets politiques et ceux touchant à des particuliers. Israël étudie les démarches judiciaires à entreprendre''.