Elle est basée sur un cessez-le-feu de 60 jours et une libération des otages vivants.
Les principaux points de la proposition égyptienne:
- Une semaine après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu provisoire commencera la libération des otages encore vivants. Parallèlement des centaines de prisonniers palestiniens seront libérés des prisons israéliennes, selon un ratio déterminé par les parties
- Pendant les 60 jours du cessez-le-feu, les forces israéliennes resteront dans la Bande de Gaza
- La proposition envisage aussi le retour des réfugiés gazaouis au nord de la Bande de Gaza
- La gestion du point de passage de Rafah serait confiée à l'Autorité palestinienne. Israël souhaite conserver un contrôle par le biais de caméras.
- Un comité de gestion commune de la Judée-Samarie et de la Bande de Gaza serait composé par une quinzaine de technocrates politiques palestiniens indépendants et supervisé par les Etats-Unis
Reste en suspens la question de l'axe Philadelphie qu'Israël tient absolument à conserver et l'entêtement du Hamas à exiger le retrait total de Tsahal de la Bande de Gaza. Malgré tout, un responsable égyptien a indiqué que le Hamas se trouvait dans ''une approche positive''.
Ces progrès sont réalisés alors que Donald Trump a fait savoir qu'il voulait un accord de libération des otages avant sa prise de fonction le 20 janvier prochain. Il a nommé Steve Witkoff comme émissaire spécial pour le Proche-Orient et ce dernier a déjà rencontré il y a une semaine le Premier ministre Netanyahou et le Premier ministre qatari. En effet, après avoir annoncé qu'il se retirait de la médiation, le Qatar reprend une place centrale dans ces négociations.
Selon des informations rapportées par Ynet, Witkoff a rencontré le Premier ministre qatari le 22 novembre à Doha. Un jour plus tard, il s'est rendu à Jérusalem pour s'entretenir avec Netanyahou. Il a aussi rencontré des familles d'otages.
Puis le 24 novembre, le Premier ministre qatari et le chef du Mossad, Dadi Barnea, se sont rencontrés secrètement. D'autres rencontres seraient prévues.
Dans une interview sur Sky News, le Premier ministre qatari a déclaré que Trump voulait parvenir à un accord avant son investiture. Il a fait part de son ''optimisme prudent'' et estimé qu'il fallait désormais exercer ''une pression maximale'' sur les deux parties''.