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A l'occasion de la journée internationale des droits de l'homme hier (mardi), une réunion s'est tenue à la résidence du Président de l'Etat, à laquelle ont participé des otages revenus de captivité mais aussi des représentants des équipes médicales qui les ont soignés.
Le Dr Hagar Mizrahi, la président de la commission d'évaluation de l'état des otages au sein du ministère de la Santé, a décrit quelques éléments contenus dans le rapport qui rend compte de la violence physique et sexuelle contre les enfants, les hommes et les femmes otages: ''Il s'agit de descriptions d'agressions sexuelles, de détention dans un isolement très dur, dans l'obscurité, sans jamais voir la lumière du jour. Les otages ont été affamés, ont reçu des coups, ont subi des brûlures''.
Noa Argamani a pris la parole et a raconté que c'est uniquement par miracle qu'elle a survécu, notamment après avoir été blessée lors d'un bombardement de Tsahal: ''Je suis restée blessée, avec la tête ouverte, personne ne m'a aidée. C'est un miracle médical qui m'a sauvé la vie''.
Le Président Herzog a martelé l'urgence de libérer les otages et a souligné le danger qui pesait sur leur vie tant qu'ils restaient aux mains des terroristes du Hamas.
Hier aussi, l'ancienne otage Ilana Gritzewsky, la compagne de Matan Zangauker toujours détenu, a livré un témoignage bouleversant des blessures physiques et psychologiques qu'elle a subies en captivité: ''On m'a brisé le bassin, on m'a démonté la machoire, je me réveille toutes les nuits avec des cauchemars''. Elle a appelé les élus à agir pour ramener les otages.