Ce petit coin de nature contient sept piscines naturelles vieilles de 2000 ans qui a été restauré et entretenu depuis une dizaine d'années par les habitants juifs des localités alentours. Le site est ouvert depuis 2014 et a été dédié à la mémoire des trois jeunes - Eyal Ifrah, Naftali Frankel et Guil-Ad Shaar, z'l - enlevés et assassinés dans le Goush Etsion par des terroristes la même année.
Cette année, des emplacements de ce lieu ont été rénovés à la mémoire de soldats du Goush Talmonim, où se trouve Eynot Enar, tombés lors de la guerre Glaives de fer.
En décembre 2017, des Palestiniens des villages voisins ont entamé un recours avec l'aide des associations ''Yesh Din'' et ''Emek Shavé'', pour réclamer l'évacuation de ce lieu qu'ils prétendent être construit sur un terrain privé.
Aujourd'hui (mardi), la Cour suprême a donné raison aux plaignants et a ordonné de détruire ce qui a été construit sur place mais aussi de recouvrir les piscines de terre et de boucher les canaux d'arrivée d'eau.
Le président du conseil régional du Binyamin, Israël Gantz, s'est insurgé contre cette décision: ''Ce verdict est un énorme tort causé aux habitants de la région qui laissera derrière lui des ruines et de la destruction. Les juges de la Cour suprême se sont alliés aux militants d'extrême-gauche pour détruire la présence juive en Judée-Samarie, détruire un site antique vieux de 2000 ans, détruire un bijou de la nature en Judée-Samarie. A l'ombre de la guerre, nous faisons face, sans arrêt, à des groupes qui cherchent à nous nuire, à nous affaiblir, à nous chasser d'ici par différents moyens. Face à tout cela, nous continuons et nous continuerons de toutes nos forces avec beaucoup d'amour, à vivre ici, à creuser nos racine, à développer la terre de nos ancêtres au coeur du territoire de Binyamin''.