Sécurité

Après les terribles témoignages des victimes : un rapport sur les atrocités commises par le Hamas soumis à l’ONU

4 minutes
29 décembre 2024

ParIsraJ

Après les terribles témoignages des victimes : un rapport sur les atrocités commises par le Hamas soumis à l’ONU
Photo by Wisam Hashlamoun/Flash90

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À la suite des difficultés rencontrées par les otages israéliens revenus de captivité à Gaza, le rapport contenant des descriptions terribles sera soumis cette semaine aux Nations unies par le ministère israélien de la Santé.

Alice Jill Edwards, Rapporteuse spéciale sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants nommée par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, a demandé à l’État d’Israël une réponse officielle concernant le rapport examinant la torture et les atrocités subies par les personnes enlevées depuis le 7 octobre, qui inclut également la question de la violence sexuelle en temps de guerre.

Le rapport contient des descriptions extrêmement dures des horreurs vécues par les personnes enlevées, comprenant notamment les abus sexuels, la famine, la négligence, l’humiliation et surtout la cruauté des terroristes du Hamas.

Il est divisé en deux sections. La première section détaille la négligence, les abus, la torture et l’humiliation subis par les otages qui ont été libérés ou sauvés de leur captivité à Gaza, ainsi que l’impact de ces expériences sur leur condition physique et mentale. Cette section est basée sur des entretiens avec des équipes médicales qui ont soigné les otages à leur retour en Israël. La deuxième section du rapport examine les modèles de réadaptation qui ont été jugés appropriés pour les rapatriés, en s’appuyant sur les données recueillies auprès d’infirmières de soins primaires, de médecins et de professionnels de la santé mentale qui fournissent des soins continus, y compris par le biais de cliniques spécialisées pour les rapatriés.

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a déclaré : « L’ONU et la communauté internationale tentent de poursuivre leur programme quotidien en oubliant la torture et les horreurs du 7 octobre. Nous n’oublierons jamais les atrocités et nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas ramené toutes les personnes enlevées à la maison ».

De son côté, le comité des familles des otages a déclaré que « le rapport du ministère de la Santé, qui sera soumis à l’ONU, portant sur les négligences, les mauvais traitements, la torture et l’humiliation subies par les personnes enlevées en captivité, est une preuve supplémentaire de l’urgence de faire libérer au plus vite les 100 otages (encore détenus par les terroristes du Hamas).

Les cas révoltants et horribles décrits dans le rapport étaient la réalité quotidienne des personnes enlevées qui ont été retenues captives pendant environ 50 jours. Le rapport ne laisse aucune place au doute : toutes les personnes enlevées sont des cas humanitaires, et tout le monde doit être libéré dans le cadre de l’accord : les vivants doivent pouvoir rentrer chez eux et les personnes assassinées ou tombées au combat doivent être rapatriés pour une sépulture digne de ce nom dans leur pays ».

Le ministre israélien de la Santé, Ouriel Busso, a déclaré : « « Le rapport que nous soumettons à l’ONU est un témoignage poignant des expériences brutales vécues par les otages en captivité du Hamas – violence cruelle, abus psychologiques, tourments physiques et actes qui défient l’entendement. Ce sont des actions qui ne peuvent être tolérées et qui exigent que le monde se réveille et agisse. Le rapport met en lumière les horreurs endurées par les otages et révèle au monde la brutalité de l’ennemi avec lequel Israël est engagé. Les témoignages présentés dans ce rapport servent de signal d’alarme à la communauté internationale pour qu’elle exerce une pression accrue sur le Hamas et ses partisans afin qu’ils libèrent tous les otages sans délai. J’exhorte la communauté internationale à utiliser tous les moyens disponibles pour mettre fin à cette cruauté et ramener immédiatement les otages chez eux. Il s’agit d’un impératif moral et humanitaire, et le temps d’agir est compté ».

Le Dr Hagar Mizrahi, chef de la direction médicale du ministère de la Santé, a indiqué :

« Depuis le début de la guerre, les équipes médicales travaillent jour et nuit pour soigner et sauver les nombreux blessés, tant physiquement que mentalement. Dès le début, le système de santé s’est vu confier la prise en charge de ceux qui ont été cruellement enlevés par le Hamas. Nous avons été exposés aux horreurs et aux conditions épouvantables que les otages ont endurées, ainsi qu’à la profonde souffrance de ceux qui ont été assassinés en captivité ».
Boaron blue