Il est 14h00, quand deux terroristes armés de couteaux arrivés dans une voiture volée pénètrent dans une succursale du supermarché Rami Levy, au carrefour de Gush Etzion,. Ils se précipitent sur le vigile qu'ils poignardent à plusieurs reprises, lui dérobent son arme et l'assassinent à bout-portant. Dans un état d'urgence absolue, ce jeune israélien d'une vingtaine d'années succombera de ses blessures quelques instants plus tard. Un civil et un soldat, présents sur place, ouvre le feu sur les terroristes qui tentent de fuir et les neutralisent, évitant sans doute un bilan bien plus lourd.

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Cet attentat rappelle que si le nombre d’alertes a récemment diminué, la gravité des attaques, elle, reste élevée. Des organisations terroristes basées hors de Judée-Samarie continuent de financer et d’armer ces actions pour déstabiliser la région.

Dans le cas présent, il s’agit clairement d’une attaque au couteau destinée à raviver les tensions en Judée-Samarie.

Il faut noter qu'en dépit des tensions, la coopération sécuritaire entre Tsahal, le Shin Bet et l’Autorité palestinienne se poursuit pour tenter de prévenir de nouvelles attaques terroristes. Une collaboration importante, mais qui ne suffit pas toujours à empêcher des drames.

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Ces derniers mois, Tsahal mène, aux côtés du Shin Bet et de la police des frontières, une vaste opération baptisée « Mur de fer », dont l'objectif est de démanteler les infrastructures terroristes en Judée-Samarie, alors que la guerre à Gaza se poursuit. De nombreuses incursions ont eu lieu dans des camps de réfugiés comme Jénine et Tulkarem, où la tension reste permanente, même si ces opérations ne font pas toujours les gros titres.

L’objectif de cette campagne est double : empêcher la résurgence du terrorisme et, à terme, restituer le contrôle sécuritaire à l’Autorité palestinienne dans certains secteurs, notamment dans le nord de la Samarie. Cette dernière a d’ailleurs renforcé sa propre action contre les réseaux terroristes.

Mais malgré ces efforts conjoints, des attaques isolées peuvent surgir à tout moment, loin des zones d’intervention principales. C’est ce qui s’est produit à Gush Etzion, où deux terroristes ont pu agir, sans être repérés en amont. Ce type d’action, souvent piloté par des responsables expérimentés, reste difficile à anticiper.