En visite d'Etat au Royaume-Uni, le Président français poursuit sa campagne en faveur de la reconnaissance d'un Etat palestinien.
Hier (jeudi), il a appelé à une reconnaissance commune de la France et du Royaume-Uni de l'Etat palestinien. Macron maintient que cette démarche constitue la seule voie pour apporter une perspective de paix entre Israéliens et Palestiniens.
« Je crois à l’avenir de la solution à deux États (…) qui permettra à Israël de vivre en paix et en sécurité avec ses voisins », a déclaré le Président français lors d’une conférence de presse commune aux côtés de Keir Starmer, le Premier ministre britannique.
Et d'ajouter: « Je crois à la nécessité d’unir nos voix à Paris, à Londres, et partout ailleurs pour reconnaitre l'Etat de Palestine et initier cette dynamique politique qui est la seule conforme à une perspective de paix ».
Macron a insisté sur la convergence de vue entre la France et le Royaume-Uni concernant la situation au Moyen-Orient, qu'il a résumée ainsi: « Appeler à la cessation des hostilités, à un chemin de paix, mettre fin à l’enchaînement guerrier qui a succédé à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 ».
Il a appelé à mettre un terme à une guerre qui, selon lui, est dénuée de tout objectif stratégique: « Ensemble (avec le Royaume-Uni), nous avons appelé à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération de tous les otages. C’est l’urgence absolue pour mettre un terme au calvaire des otages et à celui des Gazaouis. La continuation d’une guerre sans fin et sans objectif stratégique fait peser une menace grave sur la région et pour notre sécurité collective. Elle est aujourd’hui le lieu d’une déshumanisation que rien ne peut justifier », a-t-il conclu.
Le Premier ministre britannique de son côté a rappelé l'attachement de son parti (les Travaillistes) à la reconnaissance d'un Etat palestinien et a affirmé: « Cela reste notre position ».
Starmer a ajouté: « L’accent doit maintenant être mis sans relâche sur l’obtention d’un cessez-le-feu qui permettra à la politique de prendre le pas sur les combats et permettra à l’aide humanitaire d’arriver et aux otages d’être pris en charge ».