Les frappes aériennes américaines menées contre les installations nucléaires iraniennes ont retardé le programme atomique de la République islamique d'un à deux ans, selon les évaluations du gouvernement américain. Cette estimation a été communiquée par le porte-parole du Pentagone Sean Parnell.
"Nous pensons qu'il est plus proche de deux ans que d'un", a précisé Parnell concernant le retard imposé au programme nucléaire iranien. Toutefois, selon plusieurs sources, cette évaluation fait l'objet de débats internes au sein de l'administration américaine et des services de renseignement.
La confusion continue de régner quant à l'étendue réelle des dommages infligés à l'infrastructure nucléaire iranienne. Alors que de hauts responsables gouvernementaux affirment que "les attaques ont détruit les capacités nucléaires de l'Iran", un rapport de l'agence de renseignement militaire DIA, rapporté par CNN, estime que le programme n'a été retardé que de quelques mois seulement.
Évaluations des dommages en cours
Le secrétaire d'État à la Défense Pete Hegseth a confirmé que "les dommages causés aux infrastructures iraniennes étaient plus importants" que prévu initialement, tout en refusant de divulguer les détails des évaluations post-attaque. De son côté, Parnell a souligné que "la capacité nucléaire de l'Iran a été gravement dégradée et son ambition de produire une bombe nucléaire a peut-être été affectée", sans révéler ses sources de renseignement.
Le processus d'évaluation des dégâts se poursuit, le porte-parole du Pentagone précisant que "chaque jour qui passe nous permet d'avoir une vision plus claire des implications de l'attaque". Il a promis de communiquer davantage d'informations dès qu'elles seraient disponibles.