Il y a environ deux mois, une majorité d’États membres de l’Union européenne avait demandé une analyse juridique pour déterminer si Israël respectait toujours l’accord d’association qui le lie à Bruxelles, à la lumière de ses actions à Gaza. Le dossier avait été mis de côté en juin, en raison du contexte régional tendu, notamment la guerre en Iran.
Aujourd’hui, la chef de la diplomatie européenne, Kaia Kallas, a annoncé qu’aucune sanction ne serait appliquée pour l’instant, tout en précisant que l’UE « garde les options sur la table » si Israël ne respecte pas ses engagements. Elle a souligné que l’objectif principal n’est pas de punir Israël, mais de favoriser un cessez-le-feu et la libération des otages.
Israël s’est engagé à augmenter significativement l’aide humanitaire et alimentaire destinée à Gaza, à ouvrir davantage de passages pour l’acheminement des secours, et à travailler à la réactivation des infrastructures vitales telles que les stations de dessalement. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gidéon Sa’ar, a confirmé récemment que « plus de camions et de passages seront ouverts » pour accélérer l’aide.
L’UE continue à suivre de près la mise en œuvre de ces engagements, avec des rapports bimensuels à venir. Parallèlement, certains pays européens, dont l’Espagne, l’Irlande et la Slovénie, militent pour une suspension totale des relations avec Israël, mais cette proposition rencontre l’opposition de pays influents comme l’Allemagne et l’Italie, rendant un consensus improbable.