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L'administration Biden aurait financé indirectement les manifestations contre Netanyahou

Un rapport du Congrès américain émet l'hypothèse qualifiée de ''plausible''.

2 minutes
18 juillet 2025

ParGuitel Benishay

L'administration Biden aurait financé indirectement les manifestations contre Netanyahou
Photo by Tomer Neuberg/ FLASH90.

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La Chambre des représentants des États-Unis enquête sur plusieurs organisations impliquées dans les manifestations contre le gouvernement israélien, soupçonnées d’avoir reçu un financement américain de l’administration Biden dans le but de déstabiliser le pouvoir de Binyamin Netanyahou.

Parmi les organisations mentionnées figurent Atid Kakhol Lavan, qui aurait financé une part importante des manifestations, ainsi que le Mouvement pour la qualité du gouvernement, très actives dans l’organisation des nombreuses manifestations contre la réforme judiciaire avant le 7 octobre.

Le congrès américain lui a adressé deux lettres d'avertissement exigeant la remise de documents relatifs à son financement.

D’après les soupçons, ces financements visaient à affaiblir Netanyahou en raison de ses relations tendues avec l’ancien président américain.

Dans un rapport publié dans cette nuit (jeudi à vendredi), la Commission judiciaire du Congrès des États-Unis affirme qu’il est plausible que des fonds publics américains aient, de manière indirecte, financé la contestation contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Ce financement, s’il était avéré, contreviendrait à la législation américaine. C'est ce que rapporte le journaliste Amit Segal.

En réaction, l’organisation Atid Kahol Lavan, visée par ce rapport a fermement démenti toute irrégularité : « Aucun organisme étatique ni autorité gouvernementale, américaine ou autre, n’a apporté de contribution à l’association, ni directement ni indirectement. Toutes les donations – tout comme l’ensemble des activités de l’association – sont surveillées, déclarées et contrôlées conformément à la loi. »

L’association dénonce également des accusations infondées reposant sur des publications trompeuses :
« Les lettres adressées par des membres du Congrès à ce sujet s’appuient sur des contenus mensongers, biaisés et totalement détachés des faits. Cela a été précisé dans nos réponses à tous ceux qui nous ont interrogés. Quiconque persistera à diffuser ou relayer de fausses informations à notre sujet ou à celui de nos membres – y compris sous couvert ‘d’analyse’ – s’expose à des poursuites judiciaires et à en assumer les conséquences. »