Cette nuit (mercredi à jeudi), l’Université Columbia a conclu un accord avec l’administration Trump, mettant fin à une longue procédure judiciaire entamée à son encontre. L’université a accepté de verser une amende de 200 millions de dollars au gouvernement des États-Unis pour régler des accusations selon lesquelles elle n’aurait pas empêché le harcèlement antisémite à l’encontre d’étudiants juifs sur son campus.
Cet accord, considéré comme une avancée significative dans la lutte de l’administration Trump contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, permettra également à Columbia de rétablir son accès au financement fédéral. L’université s’est par ailleurs engagée à verser 20 millions de dollars à des employés juifs ayant subi des actes de harcèlement illégal, notamment après les événements du 7 octobre.
L'accord comprend aussi plusieurs mesures destinées à améliorer le climat sur le campus. Columbia devra notamment partager avec le gouvernement fédéral des données sur l’admission et le recrutement des étudiants, ainsi que fournir des informations pertinentes sur les candidats étrangers. L’université s’est également engagée à interdire les manifestations où les participants sont masqués, et à maintenir une présence sécuritaire renforcée en coopération avec la police de New York, afin de prévenir les troubles sur le campus.
En vertu de cet accord, les questions disciplinaires liées au comportement sur le campus seront désormais sous la responsabilité directe du bureau du président de l’université. Une instance de surveillance indépendante sera créée afin de garantir le respect des règles établies.
Le président Donald Trump a salué l’accord, déclarant : « Je suis heureux d’annoncer cet accord historique avec l’Université Columbia. Elle a accepté de payer une amende significative et d’apporter son soutien à ses employés juifs victimes de harcèlement. Je félicite Columbia pour avoir choisi de faire ce qui est juste, et je me réjouis de voir ce que l’avenir lui réserve dans notre pays. »
Cet accord marque une étape importante dans l’engagement du président Trump contre l’antisémitisme. Il a également indiqué que d’autres établissements ayant enfreint les mêmes règles pourraient conclure des accords similaires dans un avenir proche.